L’épreuve écrite de philosophie, enseignement commun et obligatoire en terminale, est dotée d’un coefficient important au baccalauréat général. Pour les élèves ayant choisi la spécialité Humanités, Littérature et Philosophie (HLP), cette matière peut encore gagner en poids dans le calcul final du bac.
Lors de l’examen, le candidat devra choisir entre deux sujets de dissertation et un commentaire de texte. Ces techniques d’analyse et de synthèse écrites, travaillées tout au long de l’année, sont essentielles pour réussir. Par ailleurs, cet apprentissage s’inscrit dans une continuité pédagogique avec d’autres matières, comme les SES ou l’histoire, où l’analyse des textes et l’expression écrite jouent également un rôle central.
L’objectif de cet enseignement ne se limite cependant pas à la préparation de l’épreuve finale. L’étude des notions philosophiques, telles que le bonheur ou l’essence de l’État, vise à former un jugement critique et à favoriser l’acquisition d’une culture philosophique. Cette démarche est indissociable de la lecture et de l’analyse des textes et des œuvres des grands philosophes.
Le programme est enrichi par des repères conceptuels fondamentaux, comme Absolu/relatif, Identité/égalité/différence, ou encore Transcendant/immanent, que les professeurs intègrent dans leurs enseignements. Ces repères, en plus d’éclairer les notions étudiées, s’avèrent utiles dans d’autres matières, notamment en HLP, HGGSP ou même dans les sciences exactes.
En terminale, la philosophie renforce ainsi un socle culturel, conceptuel et méthodologique indispensable, non seulement pour réussir le bac et le Grand Oral, mais aussi pour aborder avec profondeur les enjeux de la pensée critique et de la réflexion personnelle.