La voiture électrique est-elle l’avenir de l’industrie des transports ? Les titres des parties et les éléments de méthode apparents sont là pour te guider, tu n’as pas besoin de les préciser lors de l’oral. Introduction Amorce : donner envie à l’auditeur d’écouter, l’accrocher avec une expérience commune, ou une situation historique ! Alors que les experts alertent à l’unisson sur la raréfaction des énergies fossiles et les ravages de la crise climatique en marche, l’industrie des transports est encore majoritairement dépendante de ces énergies fossiles. Il est impératif de développer des alternatives. L’entreprise Tesla se présente ainsi comme détentrice d’une réelle solution aux problèmes environnementaux liés aux transports : la voiture électrique. Présentation de la question et de son originalité : La plupart des constructeurs automobiles suivent la tendance et ajoutent la voiture électrique à leur offre : cette transition de l’industrie automobile est-elle une solution durable pour faire face aux grands défis contemporains ? Définition des termes du sujet Une voiture électrique est une automobile dotée d’un moteur électrique alimenté par une batterie qui joue le rôle du réservoir à carburant si on fait un parallèle avec les voitures thermiques. Le terme « industrie des transports » englobe l’ensemble des activités économiques autour du déplacement d’objets, de marchandises ou d’individus d’un endroit à un autre. Problématisation : montrer que la question ne va pas de soi, qu’elle est problématique : Si la voiture électrique présente des avantages certains comparée aux véhicules thermiques, du fait de son fonctionnement sans énergies fossiles, il faut rester vigilant : son impact environnemental est loin d’être neutre. Se lancer tête baissée dans cette nouvelle industrie pourrait même se retourner contre nous. Annoncer rapidement ce que l’on va faire Nous analyserons tout d’abord l’intérêt environnemental et sanitaire de la voiture électrique, comparée à son analogue thermique. Dans un second temps, nous étudierons les réalités dissimulées derrière cette prétendue « innovation écologique » pour mettre en lumière ses dangers. Finalement nous conclurons sur la remise en question de notre rapport au transport dans le contexte climatique et énergétique actuel. Développement I. Un mode de transport plus « propre » que les véhicules thermiques Il est indéniable qu’à l’utilisation, la voiture électrique présente de nombreux avantages, comparée aux véhicules à moteur thermique : pas d’émission de gaz à effet de serre (GES), ni de gaz susceptibles de polluer l’atmosphère, pas d’utilisation de combustibles fossiles dont les stocks mondiaux sont déjà sous pression et un meilleur rendement énergétique. Dans le contexte environnemental actuel, c’est vendeur. La voiture électrique est ainsi généralement présentée par les médias et les politiques comme la meilleure solution pour répondre aux défis contemporains. a. Moins d’émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie et pas de polluants dans l’air Premier argument défendu Une voiture électrique, contrairement aux véhicules à moteur thermique n’émet pas de gaz à effet de serre et ne pollue pas l’atmosphère lors de l’utilisation. En cela, elle apparait comme un progrès sanitaire et environnemental de taille. Utiliser ses connaissances pour répondre à la question posée. Quand elle roule, une voiture électrique ne rejette pas de polluants dans l’atmosphère : pas d’oxyde d’azote, de particules fines d’hydrocarbures imbrûlés et autres composés pointés du doigt pour leurs conséquences néfastes sur la santé. Notamment en ville, remplacer la voiture thermique par la voiture électrique est donc une idée attrayante au vue de l’amélioration de la qualité de l’air que cela engendrerait. La voiture électrique n’émet pas non plus de GES lors de son fonctionnement. La Fédération Européenne pour le Transport et l’Environnement a développé un outil en ligne pour mesurer les émissions de GES des véhicules. D’après ses données, en France les émissions de CO2 sont 77% plus faibles pour les voitures électriques que pour les voitures essence. b. Le moteur électrique : un meilleur rendement énergétique Second sous argument avec une idée qui vient approfondir la première A cela s’ajoute le rendement énergétique du moteur électrique, c’est-à-dire la puissance mécanique restituée par le moteur pour une quantité d’énergie donnée, fournie par le carburant ou la batterie. La technologie du moteur électrique permet d’augmenter significativement son rendement comparé au moteur thermique : il apparait ainsi comme une solution d’avenir à l’heure où l’efficacité énergétique fait l’objet d’une attention particulière dans le contexte de la transition énergétique. Non seulement le moteur électrique ne consomme pas d’énergie lorsqu’il n’est pas sollicité en propulsion, mais il présente également l’avantage de récupérer une partie de l’énergie cinétique du véhicule lors du freinage, produisant ainsi de l’électricité stockée dans la batterie qui sera réutilisée pour la propulsion. Selon une étude du Réseau de Transport d’Électricité publiée en janvier 2020, le rendement d’un véhicule électrique est ainsi entre 3 et 4 fois supérieur à celui d’un véhicule thermique. Transition et nouvelle difficulté à faire apparaître Si on considère uniquement le fonctionnement du véhicule, il n’y a pas à hésiter : la voiture électrique apparait beaucoup plus propre, sur les plans sanitaire et écologique. En revanche, ce que l’entreprise Tesla ne dit pas lorsqu’elle présente sa technologie comme l’avenir de l’humanité, c’est que les impacts environnementaux n’ont pas été supprimés, mais déportés. En effet, les études qui font l’apologie du véhicule électrique se concentrent sur son fonctionnement uniquement… Et si on creusait un peu plus loin ? II. L’envers du décor Second argument principal qui vient invalider le premier, ou le rendre insuffisant. Si on regarde plus loin que le fonctionnement seul, c’est-à-dire ce qui se passe en amont sur les plans de la fabrication et de l’alimentation en électricité, et en aval pour ce qui concerne le recyclage, la transition électrique de l’industrie automobile apparait nettement moins sympathique. a. L’alimentation en énergie : d’où vient l’électricité ? Voiture électrique, d’accord, mais d’où vient l’électricité ? Dans la majeure partie des cas les voitures électriques sont alimentées par de l’électricité issue de l’énergie fossile ou du nucléaire : les consommateurs qui alimentent leur véhicule électrique avec des énergies renouvelables sont rares. Le rapport Reponsible minerals sourcing for renewable energy publié par l’ISF (Institute for Sustainable Futures) est formel à ce sujet : au final, le bilan global de la voiture électrique n’est en rien meilleur que celui de la voiture thermique. Dans le cas de la France, il est vrai que l’énergie consommée par les voitures électriques est en grande partie sans émissions de gaz à effet de serre (GES) car issue du nucléaire, mais ce mode de production amène aussi ses problèmes. Ajoutons à cela qu’une augmentation importante de la quantité de véhicules électriques en circulation pourrait déstabiliser la production électrique et impacter le bilan carbone. En bref, on ne peut pas présenter la voiture électrique comme la solution universelle aux défis écologiques et énergétiques en raison de la manière dont est produite l’électricité, qui diffère pour chaque pays, mais ne constitue un réel avantage pour aucun d’entre eux. b. Les métaux rares : un problème éthique et environnemental Autre aspect qui remet en question le déploiement de la voiture électrique au sein du secteur automobile : les conséquences de la fabrication des batteries. Ces dernières contiennent entre autres du cuivre, de l’aluminium, du nickel, mais aussi des métaux rares comme le lithium, le graphite et le cobalt. Selon un rapport de l’International Council on Clean Transportation, le lithium est essentiellement produit au Chili et en Australie, le graphite, en Chine et le cobalt, au Congo. Ces métaux interviennent également dans la fabrication du numérique (smartphones, tablettes, ordinateurs), résultat : l’ajout de l’essor des voitures électriques à la consommation du secteur numérique, déjà en progression constante, a engendré l’explosion de leur demande sur les marchés. Par ailleurs, dans certains des pays cités, les abus en termes de droits de l’Homme liés à l’industrie minière ajoutent une problématique d’ordre éthique à l’impact néfaste sur l’environnement de ce secteur et aux importations intercontinentales. c. Le recyclage : un manque d’infrastructures La stratégie en termes de recyclage avancée par Tesla est bancale : le recyclage des batteries reste à ce jour une grande inconnue ou du moins un pari risqué. Pour illustrer la situation, reprenons une anecdote amusante datant d’octobre 2019 : à cette date, un Allemand percute un arbre avec sa Tesla électrique. Le véhicule est reconnu comme irréparable, cependant impossible pour lui de se débarrasser de sa voiture ! En effet la législation européenne interdit d’amener une voiture électrique chez un ferrailleur. Le démontage de la batterie endommagée est trop risqué pour la personne qui démonte et pour l’environnement. L’entreprise Tesla, appelée au secours, se retrouve dans une impasse : si les voitures électriques se répandent, il est impératif de développer une industrie dédiée au recyclage de cette technologie (qui sera, au passage, source de nouvelles pollutions et de consommation énergétiques). Pour l’instant Tesla esquive le problème en prolongeant la durée de vie des batteries et en leur assignant d’autres usages lorsqu’elles commencent à perdre en capacité. Mais à un moment donné le monde se retrouvera avec une quantité importante de batteries à recycler : le dernier rapport de Tesla à ce sujet est flou et le manque de solutions concrètes proposées est inquiétant. D’après le média MrMondialisation, l’industrie fait une fois de plus : « le pari du progrès technologique futur pour résorber nos problèmes d’aujourd’hui ». Récapitulatif de la deuxième partie et annonce de la troisième avec une nouvelle idée qui surgit. Derrière une communication à base d’hypocrisie et de greenwashing, la réalité fait frissonner. Tous les dégâts sont transférés ailleurs, loin des yeux du consommateur. En cela, la voiture électrique est l’illustration parfaite des dérives du concept de croissance verte qui nous détourne des transformations profondes de nos modes de vie, inconfortables mais nécessaires. III. S’attaquer aux causes structurelles du problème On ne peut pas se contenter de remplacer le pétrole par de l’électricité : les transformations doivent être plus profondes et s’attaquer à l’usage même que nous faisons de la voiture. Nos modes de déplacement contraints par nos cadres de vie doivent être restructurés, et un système de mobilité alternatif doit être développé pour permettre ces transformations : ces actions ne peuvent être la seule initiative des consommateurs et doit être soutenue par un accompagnement politique et pédagogique. A l’échelle individuelle, se réapproprier ses choix, en tant que consommateur et intégrer l’idée de sobriété à nos modes de vie est une manière pertinente d’aller dans le sens de ces transformations. a. Déconstruire nos modes de fonctionnement par un nouvel urbanisme Notre utilisation de la voiture n’est pas qu’une question de choix propres : elle repose sur un ensemble d’injonctions de tous bords, inhérentes à nos cadres de vie, rendant la voiture incontournable dans nos quotidiens. Ces injonctions peuvent être aussi bien d’ordre structurelles et économiques (trajets liés à l’emploi, à la consommation, accès aux infrastructures pour des services spécifiques) que culturelles avec un conditionnement lié, entre autres, aux publicités et à une certaine mentalité individualiste. Il en résulte une mobilité quotidienne impliquant de nombreux déplacements individuels. Dans son « guide pour une mobilité quotidienne bas carbone » publié en février 2020, le think tank The Shift Project encourage, dans les zones de moyenne densité, le développement d’un urbanisme réduisant les distances de déplacement, par exemple en favorisant l’accès à des commerces et services de proximité pour chacun, en limitant le développement des zones commerciales de périphérie dont l’accès est presque exclusivement fondé sur la voiture. La transformation de notre mobilité passe donc en partie par le développement d’un nouvel urbanisme qui ne mettrait pas la voiture au centre de nos quotidiens. b. Développer des mobilités actives ou partagées plus écologiques Il existe de nombreux modes de déplacement alternatifs à la voiture avantageux à la fois pour l’environnement et pour l’individu. Leur développement doit être encouragé, à la fois par des engagements politiques et par des campagnes de sensibilisation et d’information auprès des individus. Le Shift Project met en avant plusieurs alternatives à haut potentiel, en commençant par le vélo. Même avec une assistance électrique, le vélo a une empreinte carbone extrêmement basse. A cela s’ajoute le fait que les distances parcourues en voiture sont souvent réalisables en vélo et qu’il s’agit d’un mode de transport peu coûteux. Au regard des possibilités qu’il offre, le vélo est encore trop peu utilisé. Là entre en jeu l’accompagnement du politique, qui pour favoriser l’usage de ce dernier devra aménager l’espace urbain de manière à sécuriser les déplacements à vélo, développer le stationnement et l’intermodalité avec les transports publics (c’est-à-dire la possibilité d’embarquer son vélo avec soi). Pour faciliter la transformation de notre rapport à la voiture, le développement des réseaux de transports en commun, mais aussi de la marche et du covoiturage est également une solution pertinente. En outre, il apparait clairement que la communication, la pédagogie et le soutien politique sont essentielles pour accompagner ces changements de manière à les rendre efficaces. c. La sobriété : s’attaquer à la racine des dysfonctionnements Alors que l’appellation « croissance verte » s’est fait une place dans les discours officiels, l’incertitude face aux problématiques climatiques, écologiques et énergétiques subsiste. Cette idée d’une croissance soutenable, basée sur l’innovation « écologique » et l’optimisation de notre consommation d’énergie (qui, au passage, ne cesse d’augmenter en dépit de tous nos progrès en termes d’efficacité) nous détourne de la racine du problème en se focalisant sur le type de ressources que nous consommons plutôt que la manière dont nous sommes conditionnés à consommer. Notre réponse aux défis contemporains doit passer par une remise en question profonde de notre rapport à la consommation et notre réappropriation des notions de « nécessaire » et de « superflu » en ramenant au premier plan de notre conscience le poids que chacun de nos actes de consommation fait peser sur le monde. Si chacun avait la possibilité, le temps et l’énergie de réaliser ce travail, alors serions-nous si nombreux à rouler seuls, dans des véhicules trop lourds équipés de moteurs trop puissants ? Car il faut le dire, les augmentations de poids et de puissance que les voitures connaissent actuellement résultent uniquement de la demande des consommateurs : elles ne répondent à aucun besoin réel. Ce qui pousse les individus à acquérir de belles voitures aux moteurs puissants et polluant relève plutôt de la dimension sociale, une voiture chère étant encore aujourd’hui associée à l’idée de réussite sociale. Notons que les SUV représentent en 2020 près d’un tiers des ventes de voitures neuves, générant des émissions de CO2 importantes sans motif rationnel de la part de leurs acheteurs. La prochaine étape se dessine : la sobriété, en réaction à un marketing toxique et à un conditionnement culturel de longue date des sociétés occidentales. Conclusion Conclusion : récapitulatif des étapes de la réflexion Nous avons expliqué que si la voiture électrique présente, lors de l’utilisation, des performances intéressantes les dysfonctionnements environnementaux et sociaux du secteur automobile n’ont en rien été effacés par cette transition électrique, mais relégués à l’arrière-plan, éparpillés dans le cycle de vie entier du produit, et sont juste devenus moins visibles pour le consommateur. La voiture électrique signe-t-elle l’avènement d’un renouveau énergétique et environnemental ? Pas vraiment : le problème, c’est la voiture elle-même. Pour répondre efficacement aux défis contemporains, nous n’avons pas le choix : nous devons prendre le problème à sa racine et repenser notre rapport à la mobilité et à la consommation. Ouverture (facultatif) : Nous l’avons vu, la voiture électrique est une parfaite illustration du fait que les innovations vertes ne sont pas la solution pour faire face aux défis énergétiques : elles contribuent presque systématiquement à empirer la situation. Alors, que penser de la voiture autonome ? Assurément ce sera un carnage, sur les plans de la consommation, mais aussi sur le plan humain avec des dérives menaçant nos libertés et nos vies privées. Questions du jury 2e partie du Grand Oral : approfondir, reformuler, répondre à une objection (10min) Les questions du jury et les réponses apportées sont des suggestions. Nous te conseillons de t’inspirer de la démarche et de la méthode pour le jour J, il n’est pas intéressant de les apprendre par cœur. En ce qui concerne les questions portant sur le projet d’études et professionnel, réfléchis-y en amont, tu auras forcément une question dessus ! Conseils : Prends le temps d’écouter la question pour ne pas répondre à côté ; Prends une minute avant de répondre pour montrer au jury que vous êtes capable de rebondir en réfléchissant et en sélectionnant ce qui est le plus pertinent pour répondre à la question ; Pense toujours à argumenter, à donner un ou plusieurs exemple(s), et à t’approprier la question. Vous avez évoqué les risques de la voiture autonome, quels sont-ils exactement ? (Approfondissement suite à l’ouverture de l’exposé) Réponse argumentée D’une part, l’utilisation d’une voiture connectée consomme une énergie colossale via les transferts de données : selon Intel Corporation 1h30 de conduite autonome équivaut à 3000 personnes qui surfent une journée entière sur Internet. De plus, la voiture autonome permettra à l’utilisateur de faire plus de kilomètres et les usages vont donc s’intensifier. A cela s’ajoutent les problématiques liées à la collecte de données personnelles, utilisées, entre autres, pour nous pousser à consommer un maximum. Et, pour finir, d’un point de vue plus philosophique, il y a la question de l’assistance via les nouvelles technologies qui nous rend de plus en plus passif et entraine la disparition d’un savoir-faire qui finit par nous rendre dépendants des technologies en question. Vous avez mentionné les problèmes amenés par le nucléaire : quels sont-ils exactement ? Réponse argumentée L’énergie nucléaire amène de nombreux risques. Parmi les plus cités on a les risques d’accident et les risques liés à la gestion des déchets radioactifs. En particulier, avec ses 58 réacteurs pour 67 millions d’habitants la France est le pays le plus nucléarisé au monde, la population est donc particulièrement exposée à ces risques et le vieillissement des centrales qui présentent, selon Greenpeace, des « défaillances extrêmement inquiétantes en matière de sécurité » est un facteur supplémentaire d’inquiétude légitime. Vous avez parlé du problème de la production d’électricité destinée à alimenter les voitures électriques : qu’en est-il des énergies renouvelables ? Mettre en valeur ses connaissances Réponse argumentée Le renouvelable est en effet en plein essor et les secteurs de l’énergie solaire et éolienne pourraient dans quelques années contribuer à l’alimentation des voitures électriques de manière significative. Cependant ces secteurs amènent d’autres problèmes : l’empreinte carbone liée à leur fabrication et leur entretien est loin d’être neutre. Des tonnes de béton et de métaux pour les éoliennes et des minerais importés pour les panneaux photovoltaïques. Si on observe les tendances on constate, de plus, qu’à mesure qu’une énergie devient disponible, la technique développe de nouveaux outils de consommation de cette énergie, et donc la consommation globale augmente c’est le paradoxe de Jevons. Par-là, les énergies renouvelables contribuent à gonfler la consommation énergétique totale, sans parvenir à se substituer à la demande en énergies fossiles. 3e partie du Grand Oral : projet d’étude et avenir professionnel (5min) Comment pensez-vous que votre rapport à la mobilité affectera vos projets futurs ? Réponse argumentée Il ne s’agit pas de rejeter en bloc tout acte de mobilité menant à la consommation de ressources et l’émission de CO2, mais de veiller à prendre le recul nécessaire pour interroger chacun de ses actes et comparer ce qu’il nous apporte et ce qu’il coûte à l’environnement. Je pense donc que mon rapport actuel à la mobilité et aux problématiques environnementale me poussera à chercher un cadre de vie au sein duquel il sera possible de substituer la voiture à d’autres modes de déplacements plus écologiques, comme le vélo, idéalement, et ce de manière permanente. En quoi votre projet professionnel /d’études peut être mis en lien avec votre réflexion autour des enjeux écologiques ? Réponse argumentée Après avoir intégré un cursus universitaire en… (filière), je pourrais voir comment intégrer une réflexion centrée sur l’écologie à mes connaissances. L’avantage quand on est intéressé par l’écologie, c’est que c’est un sujet tellement central à l’heure actuelle qu’on peut facilement la combiner avec un grand nombre de domaines. OU Réponse argumentée En intégrant une prépa, il me sera possible d’arriver à occuper un poste à haute responsabilité dans la société, la vie politique ou même l’industrie. A partir de là j’espère avoir assez de marge de manœuvre pour contribuer à faire changer les choses dans le sens de l’écologie Quelques articles pour aller plus loin : Mr Mondialisation : La voiture électrique, illustration parfaite du mythe de la croissance verte, janvier 2020 The Shift Project : Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone, février 2020 Institute for Sustainable Futures : Responsible minerals sourcing for renewable energy 2019 Ministère de la transition écologique : Stratégie nationale bas-carbone Octobre 2020 Commission de régulation de l’énergie : Penser l’énergie de demain, rapport d’activité 2019