Peut-on véritablement connaître son « moi » et dans quels buts ?
Les titres des parties et les éléments de méthode apparents sont là pour te guider, tu n’as pas besoin de les préciser lors de l’oral.
Amorce : donner envie à l’auditeur d’écouter, l’accrocher avec une expérience commune, ou une situation historique !
L’adolescence est un moment de crise pendant laquelle la question « qui suis-je » se pose avec beaucoup d’intensité. C’est le passage entre l’enfant que je ne suis plus, et l’adulte que je vais devenir ; alors, on doute, on se cherche, et on ne se trouve que plus tard, au fil des expériences.
Présentation de la question et de son originalité :
À partir de ce moment de l’adolescence aussi intime et pourtant commun, de réflexion sur soi-même, on peut poser la question « Peut-on véritablement connaître son « moi » et dans quels buts ? »
Problématisation : montrer que la question ne va pas de soi, qu’elle est problématique :
Elle présuppose que notre moi peut nous échapper. De quelle manière nous échappe-t-il ? Pourtant, nous habitons intimement notre moi, il est « ce qui est mien », personne ne peut me l’enlever. On ne se distingue pas de lui. La question de savoir si on peut le connaître revient donc à se demander qui il est. (Conceptualisation) Est-ce mon identité ? Ma conscience ? Ma vie psychique ? Est-ce ce que laisse transparaître mon corps ? Les philosophes ont beaucoup débattu là-dessus. Puis, une fois que l’on aura découvert ce « moi », si on le peut, les buts de cette découverte pourront être explorés : à savoir la construction de son identité sociale, ou la possibilité de le guérir lorsque celui-ci est atteint de troubles, et la possibilité de s’affirmer en tant qu’humain au sein d’une communauté.
Annoncer rapidement ce que l’on va faire
Nous aborderons tout d’abord dans une première partie ce qui fait l’évidence même du « moi ». Dans une seconde partie, nous verrons ce qui peut nous empêcher d’accéder pleinement à la connaissance de nous-même. Enfin, nous montrerons que la rencontre avec les autres nous permet d’en apprendre plus sur notre « moi ».
a. Le moi est transparent pour moi-même car la première évidence c’est l’expérience de ma conscience
Premier argument défendu. Vérifier que l’on a bien TOUS les termes du sujet pour ne pas être hors sujet et parler d’autre chose.
Je peux tout d’abord avoir l’impression que la question ne se pose pas, puisque je suis « moi ». Cette évidence apparente me fait être transparent pour moi-même, car qui mieux que moi peut dire ce que je suis ? C’est la première certitude de la philosophie que découvre René Descartes, philosophe français du XVIIe siècle, deux siècles avant que la question du moi ne devienne une thématique à part entière avec la naissance de la psychanalyse.
Utiliser ses connaissances pour répondre à la question posée. Que dit l’auteur ? et en quoi cet auteur peut précisément répondre à la question. Citer la référence en entier (titre, chapitre si connu, nom).
Lorsqu’il met en place son doute méthodique dans Les Méditations Métaphysiques, il renie l’expérience que les sens me donne du monde extérieur. La seule certitude qui reste est celle de l’existence du « je pense ». Ce « je » pour Descartes c’est l’esprit, c’est-à-dire une chose qui pense. Le moi selon le philosophe est donc une chose qui pense qui n’a pas de corps, mais qui a un accès direct, immédiat et entier à cette chose. Cet esprit qui pense, imagine, conçoit, se remémore paraît être abstrait du point de vue personnel. Pourtant, sa force vient de son évidence : on peut me faire douter de tout, sauf du fait que j’existe, et donc qu’il y a bien un « moi ». Là, nous avons envie de remercier Descartes pour cette grande découverte métaphysique ; seulement, il ne nous dit rien sur la nature véritable de ce « moi » qui reste abstrait.
b. Je me connais non seulement comme une chose qui pense, mais aussi comme une chose physique qui ressent des émotions
Second sous argument avec une idée qui vient approfondir la première
Les philosophes qui l’ont suivi ont voulu rendre plus concret cette chose pensante. Car en effet, même s’il ne se réduit pas à l’âme, il ne se réduit pas non plus à la pensée et à la conscience que j’ai de cette pensée. Le moi est dans un corps, il habite un corps, et il est difficile d’extraire la vie du moi de la vie de son corps. Nous ne sommes pas de purs esprits qui se baladent dans les airs, nous semblons être en grande partie déterminés par ce corps. C’est pourquoi Louise Erdrich dans Femme nue jouant Chopin parle de pesanteur des corps : ce corps nous affecte, nous fait sentir et éprouver des émotions fortes et nous fait vivre le monde d’une façon différente que si nous étions un pur esprit. Cet esprit ne peut pas le dominer lorsqu’il agit sous le coup de l’amour ; l’amour est par exemple un sentiment si fort qu’il met le corps en mouvement sans même que la volonté puisse intervenir pour le maîtriser.
Toujours tirer les conclusions suite à ce que dit l’auteur concernant notre sujet. Ne pas en rester à ce que dit l’auteur, mais bien dire à quoi il sert précisément à défendre notre thèse.
Je ne me connais donc pas seulement comme une chose pensante, mais aussi comme un corps physique intégré dans un monde, ce monde agit aussi bien sur mon esprit que sur mon corps. Les deux sont indissociables.
c. Connaissance du moi par l’action sur le monde : je suis un esprit et un corps qui ne fait pas que vivre le monde, j’agis sur lui et par cette action je me reconnais dedans.
Enfin, si ce moi est intégré dans un monde, c’est qu’il y laisse une trace. Celle-ci doit être prise en compte car c’est l’ensemble des activités humaines qui constituent le monde : les arts, les techniques, les paysages modifiés par son passage sur terre et tout le fruit du travail humain. Cette trace humaine en dit long sur sa capacité de transformer ce qui l’entoure à son image, et selon Hegel dans l’Esthétique, on pourrait découvrir ce « moi » à travers ses diverses activités. Les individus ne possèdent pas seulement une « conscience de soi », ils possèdent également la capacité de façonner le monde à leur image ; c’est comme si le monde extérieur nous permettait de voir notre moi et était le reflet de cette individualité, elle s’exerce dans les œuvres humaines. Le but évident étant de rendre le monde moins étrange, plus humain et donc plus habitable. Nous nous reconnaissons dans nos actes puisque nous en sommes l’auteur.
Toujours avoir en perspective la deuxième partie de la question. Réponse à « dans quels buts ? ».
Connaître son moi sert dans la mesure où c’est à travers ce que l’on fait dans le monde que l’on peut trouver sa place en tant qu’humain. Ce monde tel que nous l’avons façonné nous renvoie parfois l’image d’un être audacieux, intelligent, travailleur, mais qui peut être aussi destructeur et négligeant.
Transition et nouvelle difficulté à faire apparaître : petit bilan de la première partie de l’exposé, et questionnement sur sa suffisance : montrer qu’on ne peut pas en rester là.
Ce moi spirituel et corporel, en tant qu’agissant sur le monde extérieur, reflète-t-il réellement ce que je suis ? La conscience de soi qui a immédiatement accès à son existence, et un corps qui vient ajouter sa vie propre à cette conscience de soi ne permettent pas de penser les conflits psychiques qu’on peut ressentir par exemple à l’adolescence ou à d’autres périodes de sa vie. Il faut explorer des cas limites où le moi n’est plus tout à fait sûr de qui il est véritablement, des cas qui ébranlent cette certitude première.
Second argument principal qui vient invalider le premier, ou le rendre insuffisant.
La difficulté d’accéder à son « moi » peut s’éprouver de différentes manières, comme si ce « moi » pouvait à certains moments se cacher derrière des apparences. J’aimerais aborder avec vous, pour illustrer cette idée, le conflit identitaire que les personnes « transgenres » connaissent. En effet, celles-ci ne se reconnaissent pas dans les attributs physiques et sexuels que la nature leur a donnés, ils se sentent intérieurement différents de ce qu’ils sont « extérieurement ». Le conflit de genre fait apparaître qu’en réalité, le moi ne peut concerner uniquement notre identité sociale fixée par un sexe, une naissance, un âge ou un métier. Il est peut-être plus profond que cela. Les personnes transgenres ont du mal à être clairement identifiées par la société, car la société a besoin de faire rentrer les personnes dans des cases bien définies, et celles qui ne rentrent pas dans des catégories prédéfinies connaissent des difficultés pour se trouver et s’intégrer. La recherche de son moi, celui qui n’est pas apparent, n’est donc pas nécessairement facilitée par la société. Les besoins utilitaires comme la nécessité de travailler ou de gagner de l’argent cadrent les individus, ils ne les aident pas à se trouver.
b. Il faut selon moi distinguer le moi extérieur et le moi profond, ce dernier étant plus difficile à trouver et à connaitre
Être attentif à ce que la réalité peut nous dire de philosophiquement profond, le raccrocher si possible à un philosophe.
Cet exemple des personnes qui ont du mal à savoir qui elles sont, tant les codes et les normes sociétales veulent absolument confondre le moi extérieur tel qu’il apparaît aux autres, et le moi intérieur, me fait penser à la distinction de Bergson entre le « moi superficiel » et le « moi profond ». En effet, dans l’Essai sur les données Immédiates de la conscience, il distingue deux façons de concevoir le moi : la première est celle qui est exigée par la vie pratique et le langage. Elle est projetée dans l’espace. La seconde est celle qui est en profondeur, sous la couche superficielle du moi et qui vit dans la durée. Ce moi profond est intéressant parce que nous n’y avons accès que si nous faisons suffisamment attention à ce qui se passe en nous lorsque nous ressentons une émotion et que nous nous laissons vivre. Dès que nous voulons la fixer dans des mots, nous perdons la qualité de cette émotion. Ou alors, il faudrait inventer un autre langage que celui que nous utilisons quotidiennement : il faudrait être poète pour ressaisir la qualité de notre moi ; ce moi est la part secrète de chacun. Proust, dans La Recherche du temps perdu parvient à retranscrire la durée qui définit le moi profond parce qu’il décrit le flux de conscience, autrement dit les sensations et émotions comme elles se présentent à notre moi sans qu’un jugement intervienne. Il parvient à retranscrire la vie intérieure au moyen de l’écriture.
c. Le moi est tiraillé entre diverses parties, dont certaines sont inaccessibles à la conscience, même si j’y prête attention : découverte de l’inconscient de Freud
Troisième sous argument de la deuxième partie.
Enfin, pour savoir si nous pouvons véritablement connaître notre moi, nous devons parler de la grande découverte du docteur Freud, qui contrarie nos espérances de cerner totalement cette instance psychique du moi. Dans Une difficulté de la psychanalyse, il aborde la question du ça, du moi et du surmoi pour montrer les diverses instances psychiques qui agissent en nous, comme si nous étions un théâtre dans lequel des personnages se disputent. Il personnifie ces trois instances, leur donne chacune une voix qui dicte des ordres et tente de prendre le contrôle de la vie intérieure. Le ça, qui est la partie inaccessible au moi, tente de faire la loi. Il est totalement inconscient. Mais les autres instances le repoussent ou essaient tant bien que mal de faire avec. Cela donne des maladies comme par exemple l’hystérie et les différentes névroses que Freud a essayé de guérir. Avec le psychanalyste, on découvre que nous ne sommes pas si transparents que cela pour nous-mêmes, et que la psychanalyse est là pour retrouver la perte de cette connaissance de nous-mêmes en nous montrant les pulsions et les instincts qui agissent. C’est comme si un autre que moi s’introduisait dans ma conscience et me demeurait inconnu si je ne fais pas de psychanalyse. Nous avons une vie cachée, et le moi profond ne se laisse pas si aisément connaître.
Ne pas oublier toutes les parties de la question, y répondre explicitement.
Le but de la connaissance de ce moi intérieur, caché, c’est évidemment de soigner les maladies psychotiques, les troubles du comportement, et donc mieux maîtriser ce qui nous affecte.
Récapitulatif de la deuxième partie et annonce de la troisième avec une nouvelle idée qui surgit.
La connaissance de son « moi », qu’elle passe par la saisie intellectuelle ou corporelle, ou qu’elle se fasse au moyen de l’écriture romanesque ou de la psychanalyse, demeure voilée tant qu’un autre ne l’a pas identifiée. Je peux bien connaître par cœur mes envies, mes désirs, mes tourments et mes sentiments ; mais si autrui ne les reconnaît pas et que je les garde pour moi, il y a quelque chose qui reste ambigu.
Le « moi » ne peut véritablement être ce qu’il est si autrui ne le reconnaît pas comme tel, autrement dit j’ai besoin qu’autrui reconnaisse mon « moi » et je peux également me reconnaitre dans l’autre. Nous allons voir dans une troisième partie l’intérêt principal que l’on tire de la connaissance de ce moi dans la rencontre avec l’autre « moi » ou alter ego.
a. Le regard d’autrui me construit : je deviens un objet de connaissance pour moi-même par son regard
L’autre peut servir de miroir et me renvoie une image de moi-même qui peut être vraie ou fausse. Cela ajoute souvent quelque chose à ce que je sais de mon moi, c'est-à-dire de mon caractère et de mes actes. C’est pour cela que Simone de Beauvoir prête attention au fait de « se voir de l’extérieur » dans Tout compte fait, comme Sartre qui dit dans la partie III de l’Être et le Néant que la rencontre avec autrui est loin d’être anodine pour la conscience. Lorsqu’autrui me surprend en train de regarder indiscrètement une scène, je prends conscience de moi-même en train de faire du voyeurisme et cela se manifeste par un sentiment de honte. Pourtant, seul avec moi-même, je ne m’interrogeais absolument pas sur l’acte déplacé que j’étais en train de faire, mais l’autre en me surprenant me fait m’interroger ce que je fais, et m’apprend donc que je suis quelqu’un d’indiscret. En étant objet au regard de celui qui me regarde, je deviens un objet de connaissance pour moi-même.
La perspective d’une connaissance de soi qui passe par le regarde d’autrui met en évidence l’importance d’une vie sociale : elle est plus riche et m’en apprend davantage sur moi-même que si je suis seul(e) et sans personne pour me renvoyer ma propre image. Elle donne la possibilité au moi de s’affirmer et de s’accepter tel qu’il est pour que les autres l’acceptent aussi. Si autrui me voit comme je suis, je dois assumer ce que je fais et ce que je dis, mais je peux aussi le remettre en question pour pouvoir avancer, défendre mes idées ou revenir sur des positions arrêtées, dialoguer et enrichir ce moi grâce à la confrontation avec les autres individus. Ainsi, nous pouvons avancer grâce au regard de l’autre, qui peut parfois voir plus que ce que je vois moi, mais aussi par sa reconnaissance. Il permet de prendre du recul.
Conclusion : récapitulatif des étapes de la réflexion
Pour conclure, nous avons vu trois façons d’aborder la connaissance de son moi pour questionner sa possibilité : la certitude du moi pensant (Descartes), l’évidence de mes états d’âme, l’explosion des sentiments et mes activités qui transforment le monde extérieur me donnent une certaine connaissance de moi-même. En revanche, il reste des points obscurs d’un moi qui ne peut être défini uniquement par l’identité sociale ou sexuelle, c'est-à-dire par les apparences. Il y a un moi profond qui est plus difficile à atteindre, surtout lorsque l’on n’y prête pas attention. La psychanalyse met en lumière ses obscurités. Enfin, autrui révèle encore quelque chose de mon moi : en fonctionnant comme un reflet qui renvoie une image de moi que je ne maîtrise pas, il me donne la possibilité de maîtriser cette image et donc de me questionner plus profondément sur ce que je suis, ce que je défends et ce que je veux. Cette dernière partie nous ouvre sur les relations sociales qui pourraient être vécues comme enrichissantes : notre moi se construit au fur et à mesure des expériences, des rencontres. Il n’est pas donné une fois pour toute, il change et si on veut le connaître, il faut prendre en compte cet aspect pour en avoir une approche moins stéréotypée.
Ouverture (facultatif) :
N’en revient-on pas à l’inscription devant le temple de Delphes, qui renvoie à la naissance de la philosophie dans l’Antiquité : « connais-toi toi-même » ! Comme si la connaissance de soi-même par différents moyens nous faisait parvenir à la sagesse.
Les questions du jury et les réponses apportées sont des suggestions. Nous te conseillons de t’inspirer de la démarche et de la méthode pour le jour J, il n’est pas intéressant de les apprendre par cœur. En ce qui concerne les questions portant sur le projet d’études et professionnel, réfléchis-y en amont, tu auras forcément une question dessus !
Conseils :
Pensez-vous vraiment que la connaissance de soi peut rendre sage ? Quelle sorte de sagesse cela apporte selon vous ? (Approfondissement suite à l’ouverture de l’exposé)
Réponse argumentée
Oui elle peut rendre de sage parce qu’en nous connaissant mieux nous-mêmes, cela nous permet de mieux maîtriser nos émotions et nos désirs. Par exemple, les enfants ne savent pas maîtriser leurs envies parce qu’ils ont envie de tout et pleurent pour l’avoir. Lorsqu’on est adulte, on apprend à savoir ce qui est le mieux pour nous et donc à ne pas vouloir tout et n’importe quoi. Cela sert à trouver une forme de paix intérieure ou ataraxie, une stabilité qui nous rend sages.
Est-ce qu’au théâtre, en jouant un personnage dans une pièce, on peut en apprendre plus sur soi-même ?
Réponse argumentée
Je pense que oui, car même si on joue une autre personne que nous, un personnage inventé par l’auteur de la pièce, en s’imaginant être à sa place et en prêtant son corps et sa voix pour le représenter, on peut savoir ce dans quoi on est le plus à l’aise, dans quel type de rôle. Ils nous permettent de développer une sensibilité, mais aussi toute une gamme d’émotions qu’on n’éprouve pas dans la vie réelle.
Vous avez mentionné Proust et sa manière d’exprimer la durée de la vie intérieure. Songez-vous à d’autres artistes qui arrivent à l’exprimer ? Mettre en valeur ses connaissances
Réponse argumentée
Oui, il y a le cinéma de Xavier Dolan que j’apprécie beaucoup justement parce qu’il a une façon de filmer ses personnages nous met au plus près de ce qu’ils ressentent intérieurement. On se met à leur place et on arrive à compatir avec eux, grâce aux gros plans qu’il fait sur les acteurs.
Réponse argumentée
La découverte de l’œuvre de Wajdi Mouawad, un dramaturge français qui a écrit des pièces et un roman. En lisant toute son œuvre, j’ai pu me reconnaître à travers les personnages qu’il mettait en scène et les histoires poignantes. Ils sont jeunes et j’ai donc pu m’identifier à leur ressenti, leur manière de parler et leur préoccupation. Par exemple, l’histoire d’Incendies m’a bouleversé, car c’était la quête d’identité à travers ses origines, et la famille, entremêlé à l’Histoire d’un pays (le Liban).
En quoi votre projet professionnel /d’études peut enrichir cette connaissance que vous avez de vous-mêmes ?
Réponse argumentée
En me lançant dans la formation à l’université dans …. Filière , je verrai si je peux suivre les cours en autonomie face à des professeurs exigeants et savants. Ce sera la possibilité pour moi, grâce à un emploi du temps moins chargé qu’au lycée, de prolonger ma passion pour le théâtre en m’inscrivant dans telle école.. telle cours privé.
Réponse argumentée
En intégrant une prépa, je pourrais savoir la quantité de travail que je peux fournir en un temps limité, et voir si j’aime vraiment cette matière pour en faire mon métier. L’intérêt de la prépa c’est que je ne me spécialise pas tout de suite, j’enrichis ma connaissance pour ensuite savoir ce qui est le mieux pour moi. Je choisis une spécialité qu’en deuxième année, donc je peux toujours me réorienter par la suite.