Peut-on véritablement connaître son « moi » et dans quels buts ?
Les titres des parties et les éléments de méthode apparents sont là pour te guider, tu n’as pas besoin de les préciser lors de l’oral.
Introduction
Amorce : donner envie à l’auditeur d’écouter, l’accrocher avec une expérience commune, ou une situation historique !
L’adolescence est un moment de crise pendant laquelle la question « qui suis-je » se pose avec beaucoup d’intensité. C’est le passage entre l’enfant que je ne suis plus, et l’adulte que je vais devenir ; alors, on doute, on se cherche, et on ne se trouve que plus tard, au fil des expériences.
Présentation de la question et de son originalité :
À partir de ce moment de l’adolescence aussi intime et pourtant commun, de réflexion sur soi-même, on peut poser la question « Peut-on véritablement connaître son « moi » et dans quels buts ? »
Problématisation : montrer que la question ne va pas de soi, qu’elle est problématique :
Elle présuppose que notre moi peut nous échapper. De quelle manière nous échappe-t-il ? Pourtant, nous habitons intimement notre moi, il est « ce qui est mien », personne ne peut me l’enlever. On ne se distingue pas de lui. La question de savoir si on peut le connaître revient donc à se demander qui il est. (Conceptualisation) Est-ce mon identité ? Ma conscience ? Ma vie psychique ? Est-ce ce que laisse transparaître mon corps ? Les philosophes ont beaucoup débattu là-dessus. Puis, une fois que l’on aura découvert ce « moi », si on le peut, les buts de cette découverte pourront être explorés : à savoir la construction de son identité sociale, ou la possibilité de le guérir lorsque celui-ci est atteint de troubles, et la possibil...