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La solution techniquement efficace est-elle toujours la meilleure ? L’exemple du choix du nucléaire en matière d’énergie

Les titres des parties et les éléments de méthode apparents sont là pour te guider, tu n’as pas besoin de les préciser lors de l’oral.

Introduction

Accroche : donner envie à l’auditeur d’écouter, l’accrocher avec une expérience commune, ou une situation historique.

Techniquement le modèle taylorien du travail peut aboutir à un rendement maximal assuré, mais humainement ce n’est pas possible. On ne peut considérer l’homme comme une machine. Techniquement il faudrait remplacer l’homme par des robots dans beaucoup de métiers, mais socialement c’est dangereux pour les hommes qui perdraient leur travail. Ce qui est le meilleur d’un point de vue technique n’est pas nécessairement le meilleur politiquement parlant.

Faire apparaître le sujet de manière explicite.

C’est pourquoi la question : « la solution techniquement efficace est-elle toujours la meilleure ? » est une question sensible.

Aspects du thème à questionner.

On voit donc qu’il peut y avoir un conflit d’intérêts entre le progrès technique permis par la science et la décision politique qui elle s’occupe du bien commun et de la justice. Quand Einstein a inventé la bombe atomique, il n’a pas pensé aux désastre de la Seconde Guerre Mondiale que son invention engendrerait. Il semble donc que le technicien doive se préoccuper des problèmes sociaux et sanitaires de ses inventions et de ses trouvailles, et de l’autre côté que le politique ne freine pas le progrès technique sous peine d’en rester à l’âge de pierre. L’un et l’autre doivent travailler ensemble. Comment faire converger leur intérêts dans le sens du « meilleur », c'est-à-dire trouver un compromis qui allie l’efficacité au bien-être de la société ?

Annonce du plan rapide.

Il y a plusieurs façons de concevoir l’interaction entre la technique et la politique pour aboutir à « la meilleure solution », je propose de le faire en étudiant un exemple en particulier : celui du choix du nucléaire en matière d’énergie. Dans une première partie je montrerai que le nucléaire est une solution efficace en matière énergétique, dans une seconde partie j’étudierai les risques sociaux et sanitaires que font courir cette source d’énergie ; et dans une troisième partie je proposerai en tant que sortie potentielle du problème une réflexion sur la relation des individus et de la société au risque.

Développement

I. Le nucléaire permet de trouver du confort dans tous les domaines

Annonce de la première partie et du premier argument défendu.

A partir de l’exemple du nucléaire, montrerai dans cette première partie que la technique est utile à la société car elle lui permet de se développer dans beaucoup de domaines d’acquérir un confort et ainsi de ré-enchanter le monde par la « magie » de l’électricité. Le choix du nucléaire est donc le meilleur d’un point de vue technique.

A. Le nucléaire en France : un choix technocratique rationnel

La France est l’un des pays ayant le plus de centrales nucléaires. 75% de son énergie provient des centrales, ce choix a été fait par le Général De Gaulle au lendemain de la seconde guerre Mondiale, pour relancer la croissance économique et sociale du pays. C’est le choc pétrolier de 1970 qui a conforté le pays à devenir presque exclusivement alimentée par ce type d’énergie et à diminuer considérablement les sources d’énergie fossile que sont le gaz naturel, le pétrole et le charbon. Ce choix technique peut être considéré comme un choix rationnel puisqu’il provient de recherches scientifiques menées par le Commissariat de l’Energie Atomique qui par la suite ont mené vers un usage optimisé du rendement de cette énergie. Cela fait de cette énergie la meilleure solution au problème climatique, car contrairement à ce que les gens pensent, c’est l’énergie la moins polluante au monde comparée aux autres sources d’énergie. Elle produit seulement 6% de gaz à effets de serre. Ce choix politique de nucléarisation de la France est également judicieux du point de vue économique et social puisqu’il rend la France indépendante, compétitive et stable en termes de ressources. Choisir le nucléaire pour alimenter toute la France a donc certainement été un très bon choix de la part des dirigeants accompagnés des scientifiques, car cette énergie est la meilleure alternative offrant une solution à court terme au problème écologique global du réchauffement climatique.

B. La technique permet de faire ce que l’on ne pouvait faire avant et améliore notre quotidien

Cette énergie permet le confort des français en la rendant accessible à tous, et son exploitation permet un marché du travail attrayant. En effet, l’électricité nous offre le confort quotidien qu’il n’y avait pas avant. Nous utilisons quotidiennement la lumière ce qui est bien plus pratique que de s’éclairer à la bougie ; nous pouvons avoir des téléphones portables dont les batteries peuvent tenir toute une journée ; nous avons des appareils ménagers nous servant à cuisiner ou à laver et ces équipement sont accessibles à tous et nous font gagner du temps. En un mot, le courant électrique facilite le quotidien.

Références.

C’est ce qu’exprime Proust dans Du côté des Guermantes : il voit le téléphone comme un miracle nous permettant d’avoir l’autre qui est au bout du fil comme en face de nous. Le téléphone abolit la distance temporelle et l’écart entre les personnes. Si l’autre nous manque, il n’y a qu’à composer un numéro, et nous entendons sa voix. Aujourd’hui, les smartphones nous permettent même de le voir en direct, ce qui peut combler une partie du manque. Tous les objets technologiques qui sont permis par le courant sont devenus de véritables nécessités, à tel point que les gens ne s’imaginent plus sans eux. Supprimer les centrales nucléaires pourrait être vu comme une régression du point de vue de notre confort énergétique, car elles augmentent nos capacités électriques et nous rendent ainsi la vie plus facile.

C. Les ingénieurs et scientifiques qui travaillent à notre confort ont donc leur place dans la société.

Il faut donc laisser sa place au scientifique qui découvre des moyens pour augmenter notre capacités et nos puissances d’agir sur le monde. Ils apportent les solutions aux problèmes du bien-être de la société, si bien que leur travail devrait être mis en valeur par ceux qui prennent les décisions. C’est ainsi que la civilisation se développe et l’homme dépasse sa condition naturelle. L’homme sans les techniques et sans la science ressemble à un être sauvage qui doit sans cesse se battre pour sa survie. Inventer les objets et les technologies qui permettent de faciliter son quotidien est donc assez logique et souhaitable, et le développement technique comme l’énergie nucléaire a participé à améliorer la situation de l’homme. Mais, la science et la technique ne participeraient-elles pas d’une certaine manière à l’avènement d’une humanité « surhumaine » ou qui se veut surhumaine ?

Transition : petit bilan de la première partie de l’exposé, et questionnement sur sa suffisance, montrer qu’on ne peut pas en rester là.

On vu ici que la technique comme l’énergie nucléaire pouvait faciliter nos vie humaines en répondant à des problèmes environnementaux, sociaux et économiques. Celle-ci présente beaucoup d’avantage que les autres énergies fossiles n’ont pas. En la mesurant à l’aune de son efficacité, elle est la meilleure possible. Or on ne peut pas l’évaluer seulement en fonction de ses performances, il y a d’autres critères à prendre en compte. Si l’énergie nucléaire est la plus efficace techniquement, qu’en est-il des aspects sanitaires, politiques et sociaux ? Le fait qu’elle soit la meilleure techniquement, signifie-t-il que l’on peut l’utiliser sans restrictions ni conditions ?

II. Le nucléaire génère tout de même un risque d’anéantissement pour la société : les techniques sont capables du meilleur comme du pire

Annonce deuxième partie second argument principal qui vient invalider le premier, ou le rendre insuffisant.

Il semble cependant y avoir un revers à ce que l’on présente comme la magie du progrès technique et l’avenir de la planète : le choix du nucléaire implique en effet de prendre des risques qui représentent un coût énorme pour l’humanité.

A. Remise en cause de la toute-puissance de la technique : les catastrophes nucléaires ont révélé le pouvoir destructeur de la technique

Les grandes catastrophes industrielles telles que Tchernobyl et plus récemment Fukushima ont révélé le pouvoir destructeur de la technique. La construction des centrales nucléaires amènent un risque énorme pour les régions qui les accueillent. Même si le risque d’explosion à l’intérieur du réacteur est minime et ne représente qu’une infime probabilité, la menace est toujours là, comme on l’a vu avec l’accident de Tchernobyl en avril 1986, la centrale en Ukraine. Il était du à une mauvaise protection des réacteurs, ce qui a provoqué des explosions qui ont fait dégénérer le cœur du réacteur où se produisent les fissions et l’ont mis hors de contrôle. Des poussières et des gaz radioactifs ont été rejetés dans toute l’Europe pendant dix jours. De même, l’explosion des trois réacteur de Fukushima au japon a créé un no man’s land et les habitants de la ville ont dû déserter leur foyer. Les conséquences physiques et morales sont difficilement estimables.

Références.

Le désenchantement sur ce que représentait l’installation d’une centrale est bien décrit par Svetlana Alexievitch dans Inspirations du mal. Les témoins de la catastrophe de Tchernobyl sont passés de l’émerveillement à la peur terrible de tout. La menace des gaz radioactifs est invisible mais elle rôdait même dans les actes les plus anodins comme manger une pomme ou s’assoir dans l’herbe. Les politiques qui avaient fait de la propagande pour implanter des foyers atomiques ont en fait détruit des villes et des vies entières. La technique incroyable qu’a pu être l’énergie nucléaire est aussi capable d’anéantir des vies pendant plusieurs années. Ce facteur de risque doit être pris en compte lorsque l’on décide de nucléariser un pays.

B. La technique peut être mise au service de l’oppression dans le pire des cas

La technique peut être mise au service de l’oppression lorsque la politique en fait un usage abusif et monstrueux pour contrôler la population. C’est ce qu’Einstein a pu constater lors de la seconde guerre mondiale, après avoir découvert la théorie de la relativité selon la fameuse formule ($e=mc^2$) ajoutée à la puissance de fission de l’uranium 235. Il avait raison d’entrevoir la récupération politique des résultats scientifique et la terrible menace pour l’humanité qui allait succéder : la bombe atomique.

Références.

L’écrivain Georges Orwell ne fait pas autre chose dans 1984 que de décrire un régime totalitaire qui se sert des techniques pour diminuer les libertés. C’est comme si les techniques pouvaient être mises au service d’une politique qui ne veut pas forcément du bien au citoyen et qui cherche à les contrôler et à les soumettre à une oppression. Les décisionnaires que sont les politiques sont pour Einstein « moralement aveugles. L’énergie atomique d’où provient l’énergie nucléaire, par la puissance qu’elle détient, a contribué à un dessein funeste et a transformé la société américaine en stratocratie, c'est-à-dire une société guerrière qui peut détruire un pays entier. Autrement dit, ce ne serait pas la science ou les techniques en tant que telles qui seraient mauvaise, ce serait l’utilisation qu’on en fait.

C. Le modèle technocratique ne recherche pas seulement le bien commun

On appelle technocratie une société gouvernée entièrement par la technique. Selon Habermas dans La Technique et la science comme idéologie, c’est un état qui se trouve dépendant du scientifique, où les hommes politiques ne décident qu’en fonction de ce que les ingénieurs et scientifiques lui dictent, il ne joue alors plus son rôle régulateur. La principale fonction de l’état est de garantir la paix, la stabilité et la justice pour tous. Celle du scientifique est de faire avancer la connaissance, elle est donc toute autre. La série Dark diffusée sur Netlix explore sous un angle totalement fantastique la manière dont les centrales nucléaires changent le destin des hommes. Dans une petite ville allemande nommée Winden, on apprend que les déchets radioactifs enfouis sous terre ont créé un trou de ver dans une grotte qui permet aux gens de voyager dans le temps. Les personnages sont enfermés dans une époque à laquelle ils ne devraient normalement pas appartenir. Des cycles de trente trois ans apprennent chacun quelque chose sur l’avenir postapocalyptique de l’humanité. L’ambiance sombre dégagée par la série intrigue et fait réfléchir aux conséquences des découvertes scientifiques telles que la radioactivité. Ce qu’on appelle progrès technique n’est pas forcément un progrès humain, dans le sens où les individus peuvent se sentir perdus dans un univers totalement régi par les machines.

Transition : récapitulatif de la deuxième partie et annonce de la troisième partie.

Comme nous l’avons vu avec les catastrophes produites par la technique nucléaire, ceux qui promeuvent l’implantation des centrales sont obligés de nier les facteurs de risques, et parmi eux le facteur humain. Dès lors, on est en droit de se demander comment faire face à de tels risques ? Comment penser la relation du savant et du politique dans un contexte de plus en plus technoscientifique ?

III. Faire face à une société du risque : démocratiser et humaniser la technique

Annonce troisième partie.

Puisque l’énergie nucléaire ne se développe pas sans risque pour l’humanité comme nous l’avons vu, ceux qui prennent les décisions doivent alors réfléchir à la croissance mais aussi ne pas se laisser aveugler par « le miracle » du progrès.

A. Penser la politique et la technique ensemble sur le long terme

La tâche du politicien est de penser à court terme (par exemple le temps d’un mandat) mais également sur le long terme. C’est, par exemple, ce qu’il se passe lorsque les pays signent des traités entre eux, comme les Accords de Paris. En le signant, les 195 pays s’engagent à lutter contre le réchauffement climatique. Ils s’engagent à réduire les gaz à effet de serre en soutenant le développement durable, en plafonnant les émissions de gaz, en développement des technologies propres etc… Le but est de passer de 2° Celsius à 1,5° Celsius d’augmentation de la température mondiale, cela passe par une politique durable qui pense au long terme. La technologie se mettra donc au service de cet objectif mondial.

Hans Jonas dans Le Principe de Responsabilité appelle la civilisation d’aujourd’hui à penser aux générations futures. Les générations présentes doivent se rendre compte de l’impact qu’elles ont sur le présent en pensant au futur, en se demandant : « que laisserons-nous aux générations futures ? ». C’est une sorte d’exigence morale envers l’humanité. Selon lui, la civilisation technologique a besoin d’une éthique propre et ne peut pas être aveugle aux coûts et aux pertes que le progrès scientifique entraîne. L’humanité présente doit porter la responsabilité de l’humanité à venir. Autrement dit, il est de notre devoir de penser à demain.

Transition : bilan de la deuxième partie et annonce de la troisième partie.

Nous avons vu que pour pallier aux risques sanitaires, politiques et sociaux de la technique, politique et technique devaient être pensés ensemble. Ensemble, la politique et la technique doivent évaluer et mesurer les risques pour réduire le danger.

B. La fonction de l’expertise scientifique est d’apporter plusieurs solutions aux problèmes pour un choix réellement démocratique

La fonction de l’expertise scientifique est d’apporter plusieurs solutions aux problèmes pour un choix réellement démocratique. Autrement, il n’est pas possible d’éviter le danger de la technocratie qui conduit à une dépendance du politique et du technocrate dont on a vu juste avant les potentiels dégâts. Par exemple, nous ne sommes pas sûrs qu’à long terme, l’énergie nucléaire puisse durer éternellement car l’uranium n’est pas une ressource inépuisable. La recherche doit donc proposer des alternatives à l’énergie nucléaire pour répondre à cette exigence de durabilité. C’est le rôle des contre expertises qui peuvent donner aux gouvernants des points de vue différents, cela leurs permet de prendre en compte tous les scénarios possibles et de prendre la décision en connaissance de causes. Si l’on donne trop de force aux lobbys du nucléaire en France, on s’aveugle sur le risque qu’il représente, notamment concernant l’enfouissement des déchets et les possibles explosions en cas de séisme. Pour une prise de décision qui ne prend pas seulement en compte l’efficacité et la performance mais aussi le coût éthique d’une nucléarisation, il est important de pouvoir comparer les diverses solutions et d’évaluer ce qui, sur le long terme, sera le mieux pour la société.

C. Il reste au politique une marge de manœuvre contre la rationalité froide et aveugle de la science : le principe de précaution

C’est la raison pour laquelle le principe de précaution est inscrit dans la constitution depuis 1992. C’est un principe auquel on fait appel lorsqu’il y a une controverse sur la menace que représente une technologie. Le principe de précaution repose sur l'identification des effets potentiellement négatifs à partir de l’évaluation de données scientifiques et de la mesure de l’étendue de l’incertitude. Il a été invoqué par exemple dans le cas de certains OGM (le maïs Monsanto 810), les antennes relais de Bouygues et SFR et le Bisphénol, un perturbateur endocrinien. Même si la science avance et que les progrès s’accumulent, il reste toujours des marges d’incertitude sur les technologies inventées. L’évaluation du risque devient même de plus en plus difficile car il est de moins en moins visible, comme dans le cas des ondes électromagnétiques. Il est difficile de prouver l’effet néfaste de celles-ci, ni dans quelles mesures elles sont néfastes. Il revient donc à la justice de décider de ce que l’on doit faire de ces antennes relais, et ici le principe de précaution peut s’appliquer, car on ne peut pas prendre de risques sanitaires sous prétexte de faire évoluer le système du circuit des signaux et ondes électromagnétiques.

Conclusion

Récapitulatif des étapes de la réflexion.

J’ai étudié dans cet exposé les raisons qui ont poussé la France à faire le choix du nucléaire en tant que source principale d’énergie : son efficacité technique, ainsi que les risques liés à ce choix. J’ai montré dans une troisième partie que pour réduire les risques liés à l’utilisation des nouvelles inventions scientifiques, le politique et la technique devait marcher main dans la main. La décision politique ne doit pas uniquement se baser sur des critères de performance et doit pouvoir choisir entre plusieurs alternatives. Les choix en matière de technologie ont des conséquences ou positives ou négatives sur la population et les critères purement techniques ne permettent pas seuls de désigner la meilleure solution. Il faut prendre en compte des critères éthiques, sociaux et écologiques.

Ouverture

. L’humanité doit se penser sur le temps long et doit prendre la responsabilité des risques qu’elle prend pour elle-même et pour les générations futures. Cela suppose de prendre des précautions, quitte à freiner ou a ralentir le développement technologique. C’est la raison pour laquelle certains militent en faveur de la décroissance.

Questions du jury

2e partie du Grand Oral : approfondir, reformuler, répondre à une objection (10min)

Les questions du jury et les réponses apportées sont des suggestions. Nous te conseillons de t’inspirer de la démarche et de la méthode pour le jour J, il n’est pas intéressant de les apprendre par cœur. En ce qui concerne les questions portant sur le projet d’études et professionnel, réfléchis-y en amont, tu auras forcément une question dessus !

Conseils :

  • Prends le temps d’écouter la question pour ne pas répondre à côté ;
  • Prends une minute avant de répondre pour montrer au jury que vous êtes capable de rebondir en réfléchissant et en sélectionnant ce qui est le plus pertinent pour répondre à la question ;
  • Pense toujours à argumenter, à donner un ou plusieurs exemple(s), et à t’approprier la question.

Voulez-vous approfondir sur la dernière idée que vous avez mentionné, la décroissance ? Que savez-vous sur ce mouvement ?

Réponse argumentée

C’est un mouvement politique, économique et social né dans les années 70 qui lutte pour cesser la progression de la croissance. Selon les acteurs de ce mouvement, il est urgent de décroître, c'est-à-dire d’arrêter de penser la croissance parce qu’elle produit du chômage, de la précarité, de l’aliénation au travail, de la pollution et qu’elle abîme la planète.

Référence.

Je vois un lien avec le film La Belle Verte de Coline Serrault. Il montre l’absurdité de la vie sur Terre, grâce à la confrontation avec une planète bienheureuse en harmonie avec la nature. Mila se propose d’aller voir les gens de la planète Terre alors que personne ne veut y aller. Elle en profite pour « déconnecter » les terriens ; elle leur rend le quotidien plus simple et plus joyeux.

Les énergies renouvelables offrent-elles une solution alternative ?

Réponse argumentée

Les énergies renouvelables sont produites à partir des rayons du soleil, du vent et de l’eau. Elles sont propres et ont un très faible impact environnemental. Cependant, elles ont un rendement bien moins grand que les énergies dites fossiles car elles sont dépendantes des conditions climatiques, soumises à l’intermittence et du jour et de la nuit. Il faut des installations très coûteuses. Il se pose aussi la question des déchets que produisent les panneaux photovoltaïques

Que défend Max Weber dans Le Savant et le Politique (1919) ?

Réponse argumentée

Selon lui, la science et la politique doivent être absolument séparée. Il ne faut pas que la science prenne partie, elle doit garder une « neutralité axiologique » qui lui permet d’éclairer les faits dont le politique lui aura besoin par la suite. Autrement dit, le scientifique ne doit pas défendre une politique en particulier, il peut seulement guider. À l’inverse, le politique doit être dévoué pour une cause et la défendre avec passion, mais doit aussi garder une logique et une rationalité lui permettant de mettre tous les moyens en œuvre pour défendre la cause. C’est ce que préconise également Jacques Ellul dans La Technique ou l’Enjeu du siècle.

3e partie du Grand Oral : projet d’étude et avenir professionnel (5min)

Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler sur le nucléaire ?

Voyez-vous un lien entre cette question et votre projet personnel ?

Quelles seront les étapes de votre parcours postbac ?

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